
Trump affirme que les principaux sites nucléaires iraniens ont été « anéantis » par des frappes aériennes américaines
Le président Donald Trump a annoncé dans la nuit du 21 au 22 juin que les États-Unis avaient mené avec succès des frappes aériennes ciblées contre les trois principaux sites nucléaires iraniens — Fordow, Natanz et Ispahan. Il a déclaré qu’une “charge complète de bombes” avait été larguée, qualifiant l’opération de “spectaculaire” et affirmant que ces installations étaient “complètement et totalement anéanties”.
Fordow, enfoui sous une montagne et protégé par des structures souterraines, aurait été la cible principale. Selon Trump, les bombardiers furtifs B‑2 Spirit ont lâché 12 bombes Massive Ordnance Penetrators (GBU‑57A/B), tandis que Tomahawk ont frappé Natanz et Ispahan.
Les responsables américains ont averti que d’autres frappes suivraient si l’Iran refusait d’engager des pourparlers de paix.
Réactions officielles et première évaluation iranienne
Les autorités iraniennes ont confirmé que le site de Fordow avait été visé par des frappes ennemies, tout en affirmant qu’aucune contamination radioactive n’avait été détectée.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également rapporté qu’aucune augmentation des niveaux de radiation n’avait été observée sur les sites concernés.
Coordination américano-israélienne
Le gouvernement israélien a accueilli favorablement l’opération, indiquant qu’elle avait été coordonnée avec Washington dans le cadre d’efforts conjoints visant à neutraliser la menace nucléaire iranienne.
Mobilisation internationale et appel à la désescalade
António Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a souligné le caractère dangereux de cette escalade et réclamé une reprise immédiate du dialogue diplomatique . Des pays européens, dont l’Allemagne, ont exprimé leur préoccupation tout en appelant à la retenue.
Scénario régional à haut risque
Cette opération s’inscrit dans un contexte de guerre aérienne entre Israël et l’Iran depuis le 13 juin. L’intervention américaine marque une escalade notable, s’éloignant de l’option diplomatique à court terme. Le spectre d’une réponse iranienne, militaire ou asymétrique, plane, tandis que la région est en état d’alerte maximale.
Les États-Unis et leurs alliés justifient cette frappe comme une réponse proportionnée à la menace nucléaire, mais nombre d’experts estiment qu’elle pourrait sceller l’échec de toute négociation diplomatique et précipiter le Moyen‑Orient dans une crise d’ampleur.
Points clés :
- Trump avertit l’Iran : d’autres frappes pourraient suivre en l’absence d’accord de paix.
- Téhéran confirme que le site nucléaire de Fordow a été ciblé par des frappes aériennes.
- Israël affirme avoir coordonné son opération militaire avec les États-Unis.
- L’ONU exprime sa vive préoccupation et appelle à une désescalade immédiate.
L’ONU tire la sonnette d’alarme
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a qualifié ces événements d’« escalade extrêmement dangereuse », appelant les deux parties à la retenue et à la reprise immédiate du dialogue diplomatique. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité est prévue dans la journée à New York.
Risques de dérapage
Ces frappes interviennent alors que les efforts diplomatiques pour relancer les négociations sur le nucléaire iranien avaient échoué en début de semaine. Selon plusieurs analystes, cette attaque pourrait enterrer tout espoir de désescalade à court terme, et faire basculer la région dans une nouvelle phase de conflit ouvert.
L’Iran n’a, pour l’heure, pas annoncé de riposte militaire directe. Mais les tensions sont palpables dans tout le Moyen-Orient, où les forces américaines, israéliennes et alliées restent en état d’alerte maximale.